Souffrance psychique

La souffrance psychique touche environ un Français sur cinq.

   Elle peut être seulement temporaire, récurrente, ou se traduire par une inadaptation au moins partielle à la vie sociale. Il peut s'agir de fortes variations d'humeur, d'idées erronées et obsédantes, de difficultés graves à gérer les relations sociales.
 
  La souffrance primaire liée à cette maladie, peut se manifester aussi par des angoisses, des hallucinations, des dépenses frénétiques, que les médicaments ne soignent pas miraculeusement (voir le message au sujet des antipsychotiques). La personne peut être consciente ou non, elle souffre et paie les conséquences de ses actes après ses crises. Elle est parfois conduite au pire : concernant le trouble bipolaire, qui touche 4% de la population, on observe un taux de suicide de 15% à 20 %.

   La souffrance des malades psychiques est également liée au regard stigmatisant de leurs interlocuteurs : Les maladies psychiques conduisent "à la raillerie, au mépris, à l'exclusion, à l'agressivité liée à la peur qu'il suscite injustement". source Christian Gay, Jean-Alain Génermont, Vivre avec des hauts et des bas. Les gens dits "normaux" peuvent faire preuve d'un comportement ségrégationniste. 

    Il faut considérer cette souffrance comme celle d'une autre maladie, même si les blessures en sont invisibles. Les malades psychiques, avec leurs difficultés éventuelles, doivent être acceptés au sein de notre société.

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