Parler à son psy

    L'alliance thérapeutique consiste en un ensemble de règles fondamentales de communication avec un soignant.

    Nous allons aborder maintenant le contenu de la communication, que ce soit dans le cadre d'entretiens à but de prescription ou de psychothérapie.

   Il ne s'agit pas d'un dialogue, comme avec un ami ou un collègue. D'abord, le psy parlera rarement de lui. Ensuite, les tracas de la vie quotidienne ne l'intéresseront pas (ex: votre vieux chien est mort, vous avez vu votre tante dimanche...). Ce n'est qu'avec un psychanalyste que vous pourrez faire librement des associations d'idées. Avec les autres soignants, il faut s'efforcer d'être précis, sans quoi le soignant peut imaginer n'importe quoi, être clair dans l'énoncé des problèmes, s'adresser à la bonne personne (un psychiatre n'est pas assistant social). Le psychologue vous aidera à chercher des solutions à vos problèmes en fonction de votre personnalité et de votre histoire. Le psychiatre qui vous suit va rechercher chez vous des symptômes, par l'observation et le dialogue. Apportez des éléments concrets dans le langage pour faciliter la recherche de solutions. Exemples : angoisse au réveil, diminution de la tristesse depuis la mise en place du nouveau traitement, sommeil excessif, abus d'alcool.
En suivant ces quelques règles, vous aurez des résultats plus rapides et efficaces !

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